Découvrirplein de pays par les routes au volant de sa - Topic Je rêve de faire un roadtrip du 03-01-2011 17:24:08 sur les forums de jeuxvideo CONNEXION Retour Jeux Etvoilà, ouverture du premier sujet d'entraînement des jeunes AD. Donc je laisse l'entière liberté à Ted de monter son entraînement comme elle l'entend, mais e . Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le deal à ne pas rater : Cartes Pokémon Japon : le display Pokémon Go de retour en stock sur Voir le deal Monrêve serait de faire le tour du monde. faire le tour du monde loc v locution verbale: groupe de mots fonctionnant comme un verbe. Ex : "faire référence à" figuré (se répandre dans le Monde entier) (figurative) span the globe v expr verbal expression: Phrase with special meaning functioning as verb--for example, "put their heads together," "come to an end." spread around STAGEPLURIDISCIPLINAIRE POUR LES 3-5 ANS. Viens franchir les frontières de l’impossible et plonger dans les univers oniriques des rêves. Entre les chants d’Afrique, les couleurs de l’Australie et les fleuves d’Europe en passant par les montagnes de l’Amérique, nous allons faire le plus long rêve autour du monde ! Vousrêvez de faire un tour du monde ? Le tout organisé pour vous avec un circuit exceptionnel en logeant dans des endroits paradisiaques ? Jetez un oeil à notre idée de tour du globe Pourquoi faire un tour du monde organisé ? L'exploration Vay Nhanh Fast Money. Notre enquêteLes étapes de retourRevoir ses prochesSe logerS’inscrire à la sécurité socialeS’inscrire à Pôle EmploiRecommencer à travaillerRetrouver le confortSe réhabituer à la routineRetrouver le mode de vie occidentalRevenir à un climat tempéréPrévoir de l’argent pour le retourAvoir des projets, des activitésContinuer à voyager Le retour, c’est la période la plus délicate d’un long voyage. Après plusieurs mois à vivre intensément et sans contrainte, on est contents de retrouver nos proches, mais on a souvent ensuite un coup de déprime, plus ou moins marqué selon les voyageurs. Dans ce dossier, on vous explique comment aborder les différents aspects de votre retour et comment éviter que le coup de blues ne se prolonge trop longtemps. Notre enquête Nous avons réalisé une grande enquête du 19 au 21 décembre 2017, auprès de 559 grands voyageurs, dans laquelle nous leur avons posé de nombreuses questions au sujet de leur retour. Nous y ferons référence tout au long de ce dossier. En savoir plus sur notre méthodologie La proportion des répondants dont le retour s’est très ou assez bien passé est un peu plus élevée chez les hommes 71 % que chez les femmes 63 %. Elle est également plus élevé chez ceux qui voyagent en famille 71 % que chez ceux qui voyagent à plusieurs adultes 67 % ou seuls 62 %. Les étapes de retour Le retour est vécu de façon très différente d’un voyageur à l’autre. Certains reprennent leur vie d’avant, comme s’ils étaient seulement partis quelques semaines en vacances. D’autres ont plus de difficultés à se réacclimater. Beaucoup de tourdumondistes passent par plusieurs phases lors de leur retour. 1. L’euphorie du retour Quand vous rentrez d’un long voyage, vous êtes heureux de revoir les proches dont vous avez été éloigné pendant longtemps et de retrouver le confort de la vie occidentale. Vous avez un peu l’impression d’être une star et prenez beaucoup de plaisir à raconter vos aventures à tout le monde. 2. Le contre-choc culturel Au bout de quelques semaines ou de quelques mois, la routine se réinstalle. La vie d’avant reprend son cours. Vous avez parfois l’impression d’être revenu à la case départ. Vous vous sentez moins épanoui que pendant votre voyage et vous y repensez avec nostalgie. Il faut vous laisser le temps de prendre du recul, d’intégrer tout ce que vous avez vécu. Accordez-vous le droit de ne pas vous sentir bien, c’est une étape assez normale. L’intensité et la durée de cette période de déprime varient beaucoup d’un voyageur à l’autre. 3. Le réajustement Au bout d’un moment, le voyage semble loin. Vous commencez à prendre du recul et à intégrer tout ce que vous avez vécu pendant votre tour du monde. Vous construisez de nouveaux projets et l’effervescence de la vie quotidienne fait s’estomper peu à peu votre mélancolie. 4. L’adaptation Ce qui vous paraissait étrange dans votre pays redevient progressivement ordinaire et vous vous sentez de plus en plus à l’aise dans votre environnement. Vous pouvez recommencer à profiter pleinement de votre pays, le contre-choc culturel étant, à ce moment, normalement dépassé. Le retour, c’est comme un choc culturel, mais chez vous. Revoir ses proches Le retour d’un tour du monde est l’occasion de faire une grande fête avec votre famille et vos amis. Certains tourdumondistes rentrent même plus tôt que leur date de retour annoncée pour faire la surprise à leurs proches. Vous êtes heureux de les retrouver après autant de temps passé loin d’eux et avez l’impression de les avoir quittés la veille. Vos frères et soeurs ont peut-être eu des enfants pendant votre absence et vous avez la joie de rencontrer enfin vos neveux ou nièces. En voyage, on rencontre énormément de monde, mais ce sont des relations qui durent rarement très longtemps. Ça fait du bien de retrouver des attaches durables en rentrant. Cependant, beaucoup de voyageurs sont déçus par le peu d’intérêt que portent leurs proches à leurs aventures. Tout le monde n’attend pas un récit détaillé. Beaucoup posent quelques questions, souvent les mêmes, du genre “Quel pays as-tu préféré ?” ou “C’est quoi le lieu incontournable ?” et enchaînent vite sur les actualités de la vie quotidienne. On vous demandera parfois juste “C’était bien ?”, comme si vous étiez parti en vacances deux semaines. Le sujet du voyage est rapidement mis de côté alors que vous aimeriez en parler des heures. Vous aurez peut-être la sensation d’être le seul à vraiment comprendre ce que vous avez vécu, sans pouvoir l’expliquer. Quand vous n’étiez plus là, vos amis et votre famille ont appris à faire sans vous et il peut être difficile de retrouver votre place. Ça fait du bien de retrouver ceux qu’on aime Pour eux, rien n’a changé, alors que vous n’êtes plus le même. Certains ex-tourdumondistes ont du mal à se réinsérer dans la société. Ils se sentent déconnectés, en décalage, parfois incompris, un peu comme étrangers à leur propre pays. Ils ont l’impression de subir le manque d’ouverture d’esprit des autres et les trouvent fermés aux idées extérieures. Il n’est pas facile de côtoyer à nouveau des gens qui vous ressemblent. Les rencontres vous manquent. À votre retour, vous ferez parfois face à une incompréhension quant à vos choix de voyage ou de vie. Votre blues du retour peut paraître illégitime aux yeux de vos proches, car pour eux, vous revenez d’un an de “vacances”. Certains vous jugent ou vous font la morale “Tu vas faire quoi maintenant ? Tu cherches du boulot ?” Nos conseils N’ayez pas trop d’attentes vis-à-vis de vos proches. Il y a un décalage compréhensible entre votre vision des pays et du voyage et la leur, particulièrement s’ils n’ont pas beaucoup voyagé. Une fois que vous aurez admis cela, il sera plus facile de vous concentrer sur le seul plaisir de retrouver votre famille et vos amis. Acceptez les autres tels qu’ils sont et n’essayez pas de lutter pour les changer. Apportez-leur votre énergie positive ramenée de votre voyage plutôt que de les narguer avec ce que venez de vivre. Restez simple, ouvert et humble. Parlez à des proches qui ont beaucoup voyagé ou qui sont très curieux. Cela peut vous aider à surmonter votre frustration. Eux seuls pourront comprendre à quel point ce voyage vous a transformé. Vous pourrez ainsi partager vos souvenirs et vos émotions sans donner l’impression d’être un monsieur ou une madame “j’ai voyagé partout”. Ne cessez pas de voir certains amis parce qu’ils ne comprennent pas vos choix. Dites-vous qu’ils n’ont pas vécu le voyage que vous avez pu faire. Essayer de garder contact avec des amis rencontrés sur la route, même si ce n’est pas toujours facile avec la distance. Tenez un blog ou une page Facebook pendant votre voyage. Il sera plus facile d’en discuter au retour avec vos proches qui auront suivi vos aventures. Si vous vous sentez triste, ne restez pas seul, sortez voir vos amis et osez leur expliquer ce qui se passe. Se loger Au retour de votre tour du monde, vous devez aussi faire face à des préoccupations plus matérielles. La première est de savoir où loger. Si vous aviez mis votre logement en location ou en sous-location pendant votre voyage, il faut seulement vous assurer que la fin du bail de votre locataire correspond bien à votre date de retour. Vous pourrez alors réemménager dans votre appartement ou votre maison. Si vous avez résilié votre bail ou vendu votre logement avant de partir, vous devez en trouver un nouveau à votre retour. Comme vous n’avez pas travaillé ni payé de loyer en Europe depuis longtemps, vous n’avez ni fiche de paye ni quittance de loyer récente. Sans ces documents, beaucoup de propriétaires ne vous font pas confiance. Il est donc difficile de trouver un logement dès votre retour, particulièrement dans les grandes villes. Cependant, vous pouvez essayer d’écrire une lettre expliquant votre parcours pour accompagner votre dossier et demander à vos parents de se porter garants pour rassurer les propriétaires. La plupart des tourdumondistes logent dans leur famille ou chez des amis à leur retour. Revenir auprès de vos proches vous permet d’avoir un sas de décompression avant le retour à la “vie réelle”. Loger chez papa maman ou chez des potes, c’est sympa un moment, mais vous risquez d’avoir le sentiment de ne pas vraiment être chez vous. Vous aurez peut-être le sentiment de déranger ou de manquer d’intimité. Les voyageurs qui ont répondu à notre enquête y sont restés en moyenne deux mois. Jouer les Tanguy, c’est sympa au début, mais on s’en lasse vite. Notre enquête Nos conseils Si aucun logement ne vous attend à votre retour et que vous en avez l’occasion, essayez de vous mettre en colocation avec un ou des amis. Ça vous permettra de vous sentir chez vous tout en ayant de la compagnie. Si vous logez chez quelqu’un, évitez d’y rester plus de deux ou trois mois pour ne pas avoir le sentiment de déranger ou de stagner au niveau personnel. Il est vital d’avoir une assurance maladie en rentrant. Quand vous partez en tour du monde, vous n’avez pas besoin d’indiquer à la CPAM que vous quittez le territoire. Votre résidence est toujours officiellement en France. Vos droits à l’assurance maladie restent ouverts pendant douze mois à partir du moment où vous arrêtez de cotiser. Si votre voyage dure moins d’un an Vous êtes couvert et n’aurez donc rien à faire en rentrant. Cette couverture sera prolongée dès que vous aurez retrouvé un emploi ou serez inscrit en tant que demandeur d’emploi, étudiant ou indépendant. Si votre voyage dure plus d’an Vous ne serez peut-être plus assuré à votre retour. Pour vérifier si vous l’êtes encore, essayez de vous connecter à votre compte Ameli. Si vous pouvez encore y accéder, c’est que vous êtes encore couvert. Si vous avez été radié, le site d’Ameli vous affichera le message suivant “D’après nos informations vous ne dépendez plus du régime général de l’Assurance Maladie”. Si vous avez été radié Vous avez plusieurs solutions pour retrouver vos droits Trouver un emploi dès votre retour. Il n’y a pas de durée minimale. Quelques heures de travail suffisent pour bénéficier à nouveau de l’assurance maladie pendant un an. Plus d’infos sur Vous inscrire comme demandeur d’emploi s’il vous reste des droits au chômage voir ci-dessous. Vous affilier à la sécurité sociale en tant quétudiant. Demander la Protection universelle maladie PUMA, ex CMU de base si vous ne trouvez pas de travail et que vous n’avez pas droit au chômage. Plus d’infos sur Normalement, il faut pouvoir justifier de 3 mois de résidence en France. Cependant, l’adhésion peut parfois être immédiate, à condition de fournir une attestation justifiant de votre retour définitif en France, mais ça reste au bon vouloir de votre CPAM. Si vous n’aviez pas gardé de mutuelle pendant votre voyage Vous pouvez aussi en souscrire une à votre retour pour compléter la part des éventuels frais de santé non pris en charge par l’assurance maladie. Si vous souhaitez combler une période pendant laquelle vous n’êtes plus couvert par l’assurance maladie à votre retour L’assurance Chapka Cap Tempo France peut vous couvrir en cas de coup dur frais de santé, en cas d’accident ou de maladie soudaine et imprévisible. S’inscrire à Pôle Emploi Si vous aviez fait une rupture conventionnelle, terminé un contrat ou été licencié avant votre départ, vous avez sans doute ouvert, puis suspendu, vos droits au chômage, comme nous le conseillons dans notre dossier. Vos droits sont alors mis en pause pour une durée maximale de trois ans. À votre retour, il vous suffit de vous réinscrire au Pôle Emploi en tant que demandeur d’emploi pour bénéficier des allocations chômage. 27 % des tourdumondistes ont reçu des allocations chômage à leur retour. Ils restent en moyenne trois mois au chômage avant de reprendre un travail. Si vous n’avez pas de droits au chômage, vous pouvez faire une demande de RSA à votre retour. Le RSA est calculé au niveau du foyer. Si votre conjoint touche des allocations chômage, il est donc possible que vous n’ayez pas droit au RSA. Recommencer à travailler Après plusieurs mois, voir plusieurs années, autour du monde, votre compte en banque nest en général pas très garni. Le coût de la vie étant sensiblement plus élevé en Europe qu’en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique, vous allez vite avoir besoin de le renflouer. Notre enquête Selon notre enquête, seuls 20 % des voyageurs qui avaient quitté leur boulot avant de partir commencent à chercher un travail avant de rentrer. En général, les tourdumondistes s’accordent quelques semaines de transition avant de reprendre leur boulot ou d’en chercher un nouveau à leur retour. Cette période vous permet de vous réadapter à votre nouvel environnement et de profiter de vos proches avant de vous relancer dans le travail. Ceux qui cherchent un job en rentrant commencent leurs recherches en moyenne un mois après leur retour. Une expérience plutôt bien vue par les recruteurs Vous n’avez en général pas de mal à retrouver un travail. Selon 75 % des voyageurs, les recruteurs considèrent favorablement le fait qu’ils aient fait un tour du monde. En effet, vous pouvez assez facilement mettre en avant les nombreuses compétences que ce voyage vous a permis de développer débrouillardise, maturité, capacité d’adaptation, mobilité, langues étrangères, curiosité, envie d’apprendre, ouverture d’esprit, dynamisme, autonomie, flexibilité… À partir du début de leurs recherches, ils mettent en moyenne deux mois à retrouver un job. Chacun vit son retour de façon différente Les voyageurs peuvent vivre leur retour de façons très différentes. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y a en moyenne pas de différence entre la façon dont se passe le retour pour ceux qui avait lâché leur boulot avant de partir et pour ceux qui l’avaient gardé. Certains reprennent une activité professionnelle comme après un simple retour de congés, sauf que celui-ci a duré beaucoup plus longtemps. Ils ont besoin de remettre leurs compétences au service des autres et apprécient le fait de retrouver une activité intellectuelle et un boulot intéressant. On ne perd pas ses compétences en voyage et on reprend vite ses vieilles habitudes. Ils sont aussi heureux de revoir leurs collègues ou d’en rencontrer de nouveaux, de répondre à leurs questions et de leur parler de leur voyage et de leurs aventures. Beaucoup de tourdumondistes ont, en revanche, du mal à se remotiver à travailler. Ils n’ont plus l’habitude d’être enfermés dans un bureau et de bosser devant un ordinateur toute la journée même si ce n’est pas le cas dans tous les métiers. Retrouver des contraintes horaires et une hiérarchie leur pèse. Certains ex-voyageurs ont besoin de plusieurs semaines d’adaptation pour se remettre dans le bain et retrouver le rythme, la concentration et l’efficacité qu’ils avaient avant de partir. Même s’ils n’ont pas perdu en compétences, certains automatismes et réflexes mettent du temps à revenir. Ils ont l’impression de devoir refaire leurs preuves et sont un peu à l’ouest par rapport aux impératifs des Européens, qui leur paraissent superficiels. Au début, on a encore parfois la tête ailleurs au bureau. Ils se demandent un peu ce qu’ils font là. Les faux-semblants au travail n’ont rien à voir avec les rencontres qu’ils ont pu faire au cours de leur voyage et ils ont du mal à trouver du sens à leur métier. Ceux qui avaient pris un congé sabbatique, un congé sans solde ou s’étaient mis en disponibilité, ont parfois la sensation d’être revenus au point de départ, voir même d’être retournés en arrière. L’organisation dans laquelle ils travaillent peut avoir évolué, s’être réorganisée et ils peinent à y retrouver leur place. Le retour à un boulot que l’on n’appréciait déjà plus avant le départ ne fait en général que confirmer une envie de changement. Au retour, un tourdumondiste sur trois se reconvertit, reprend des études, crée son entreprise ou s’expatrie. Nos conseils À votre retour, accordez-vous quelques semaines de battement pour vous réacclimater. Faites le bilan de votre voyage les points positifs et négatifs ainsi que les nouvelles connaissances, compétences et valeurs que vous en avez retirées. Donnez-vous des objectifs comment allez-vous utiliser ce que vous avez appris dans votre vie professionnelle ? Essayez de reprendre une activité professionnelle assez rapidement, idéalement deux ou trois mois après le retour, pour éviter de cogiter trop longtemps. Retrouver le confort Vous en avez rêvé pendant des mois ! Même si vous avez apprécié les saveurs exotiques des pays que vous avez explorés, ça fait quand même plaisir de retrouver la bonne bouffe le pain croustillant, les plateaux de délicieux fromages, la bonne charcuterie, le vin… Vous redécouvrez le plaisir de faire vos propres courses et de préparer à manger dans une cuisine. Vous appréciez aussi d’avoir votre intimité, de dormir tous les soirs dans votre lit confortable et propre, dans un logement chauffé. Votre première une douche bien chaude dans une salle de bain propre, sans devoir mettre vos tongs, est bien agréable. Certains se font aussi une joie de retrouver leur garde-robe, de ne plus s’habiller tous les jours de la même façon. D’autres au contraire, se sentent désormais étouffés par une trop grande accumulation de biens matériels. Se réhabituer à la routine Au retour, vous êtes dans un premier temps content de ne plus avoir à prévoir chaque jour le lendemain, de ne plus devoir réfléchir à “Je fais quoi ? Je vais où ? Comment aller à la gare ? Comment réserver le prochain hôtel ?”. Vous appréciez ne plus refaire votre sac et changer de lieu tout le temps. Vous êtes heureux de pouvoir regarder un bon film dans un canapé, de profiter du calme et de ne rien faire, tout simplement. Mais au bout d’un moment, les obligations très terre-à-terre du quotidien commencent à vous peser. Vous devez vous lever à une heure fixe pour prendre les transports, aller travailler, faire des courses, le ménage, la paperasse…, le train-train habituel. Vous n’êtes plus émerveillé tous les jours. Vous n’êtes plus dans la découverte constante. Vous êtes moins actif physiquement et vous manquez d’adrénaline. Vous avez l’impression de manquer de spontanéité et de liberté en redevenant sédentaire. Retrouver le mode de vie occidental De retour en Europe, il est possible que vous vous sentiez en décalage avec la société de consommation excessive. Sans forcément partir élever des chèvres dans le Larzac, vous ressentez un peu moins le besoin de posséder des choses. Les gens habillés en noir et qui font la gueule dans les transports vous paraissent bien tristes par rapport aux sourires rencontrés pendant votre voyage. Vous aurez peut-être tendance à critiquer votre pays et à le comparer à ceux que vous avez visités. Vous avez l’impression que les gens se plaignent et râlent pour un rien, parfois même qu’ils sont agressifs. Vous stressez pour des banalités, un métro raté par exemple, alors qu’en tour du monde, vous preniez ce genre de mésaventure avec beaucoup plus de recul. Vous devez à nouveau gérer votre temps, jongler avec les contraintes horaires et remplir les cases d’un agenda. Il vous faudra un peu de temps avant que ce sentiment d’urgence permanente ne s’estompe. Avouez que ça vous manquait ! Revenir à un climat tempéré Le soleil vous rend plus expansif, plus euphorique, plus énergique, car il bloque la synthèse de la mélatonine, une hormone. Rentrer en Europe à la mauvaise période signifie retrouver la pluie et le froid. Après des mois passés dans des pays tropicaux à vous dorer au soleil, ça peut faire un choc. C’est pourquoi une majorité de tourdumondistes choisit de rentrer entre les mois de mai et d’août. Janvier 2% Février 3% Mars 7% Avril 6% Mai 12% Juin 11% Juillet 13% Août 14% Septembre 10% Octobre 7% Novembre 5% Décembre 10% Prévoir de l’argent pour le retour On vous conseille de garder un peu d’argent pour votre retour, ça vous aidera à être plus libre. Vous pourrez ainsi vous accorder de petits plaisirs en faisant des choses que vous aimez, comme sortir boire des verres avec les copains par exemple. Selon notre enquête, les tourdumondistes gardent en moyenne 2 000 € pour leur retour. Seuls 11 % ont eu des problèmes d’argent à leur retour. Avoir des projets, des activités Pendant votre voyage vous êtes perpétuellement en mouvement et dans la découverte. Un des meilleurs moyens de garder le moral au retour, c’est de rester actif, surtout si vous ne reprenez pas le travail tout de suite. Voici donc quelques idées de projets et d’activités suggérées par les tourdumondistes qui ont répondu à notre enquête pour éviter d’avoir l’impression de stagner Activités culturelles et artistiques Aller au cinéma Aller voir des concerts Aller voir des expositions Découvrir de nouveaux restaurants Apprendre une langue étrangère Apprendre la langue des signes Suivre un atelier d’écriture Chanter dans une chorale Faire du théâtre Faire de la danse Apprendre un nouvel instrument Activités de bénévolat Maraudes auprès des sans-abris Aide aux réfugiés Distribution de repas Cours d’alphabétisation Culture bio Distribution de légumes et fruits bio Aide aux jeunes qui veulent voyager Tourisme durable Lutte contre les discriminations Festivals Visites de votre ville pour les étrangers Projet d’école alternative Association de parents d’élèves Activités manuelles Faire des ateliers de cuisine Faire de la couture Fabriquer vos propres cosmétiques Apprendre à tricoter Bricoler dans votre logement Construire une maison Aménager un van Activités physiques Faire du sport Faire de la randonnée Méditer Apprendre à naviguer Activités entrepreneuriales Créer un business en ligne Ouvrir une maison d’hôtes Suivre une formation Famille Avoir une nouvelle relation amoureuse Se marier Avoir un bébé Activités en rapport avec le voyage Continuer à alimenter votre blog Faire le montage de vos vidéos Faire du tri dans vos photos Faire des albums photo Exposer vos photos dans des expositions Participer aux Apéros-voyageurs ou aux Verres du voyageur Participer à des festivals de voyageurs Participer aux forums ou groupes Facebook de voyageurs le nôtre par exemple S’inscrire à une association de voyageurs ABM par exemple Alex Vizeo vous explique pourquoi il vaut mieux avoir des projets en rentrant de voyage. Continuer à voyager La plupart des tourdumondistes finissent par trouver un équilibre après le retour, mais beaucoup gardent un instinct de voyageur. La nostalgie des bons moments vécus en voyage vous donne envie de repartir. Un long voyage vous fait prendre conscience que vous ne connaissez pas aussi bien votre pays que vous ne le pensiez. Pour garder le rythme de découverte, vous pouvez redécouvrir les richesses de votre région. Accueillir des couchsurfeurs, vous permettra de continuer à parler anglais, de discuter avec d’autres voyageurs et de découvrir votre ville sous un nouvel angle. Si vous aimez la randonnée, partez marcher en forêt, en montagne ou au bord de la mer. L’Europe offre aussi de merveilleux paysages qui ne demandent qu’à être explorés. C’est un excellent moyen de garder un contact avec la nature. Vous avez toujours vos congés pour partir plus loin. En posant trois ou quatre semaines consécutives, vous pouvez encore très bien apprécier des pays que vous n’avez pas explorés pendant votre tour du monde. Les ex-tourdumondistes gardent en général l’habitude de voyager assez lentement, même pendant leurs vacances. Certains rempilent parfois pour un nouveau long voyage. Veillez cependant à bien dissocier cette envie de repartir d’un éventuel mal-être lié à votre retour. Si vous repartez avec des problèmes non résolus, ils referont probablement surface à votre prochain retour. La fièvre du voyage est-elle une maladie guérissable ? D’autres optent pour une activité professionnelle qui leur permet de travailler de n’importe où par Internet. Ces nomades digitaux peuvent aussi continuer à voyager sans avoir à prévoir de date de retour. Voir notre dossier sur le travail en voyage Enfin, vous pouvez aussi opter pour l’expatriation. Si vous avez un coup de coeur pour un pays au cours de vos voyages, pourquoi ne pas y poser votre sac à dos pour un moment ? Vivre longtemps dans un pays permet de s’imprégner beaucoup plus en profondeur de sa culture. Il est certain qu’il faut voyager. » Avec ces quelques mots, Voltaire résume tout ce que je pense des voyages et tout ce qu’il y a à retenir, ni plus ni moins. Pourtant, il existe plein d’autres très belles citations de voyage Qu’elles fassent rêver, remettent en cause, dérangent ou poétiques, elles sont toutes vraies. Elles représentent la vérité d’un voyageur, quelque part, à un certain moment, que ce soit pour un tour du monde un une expérience de quelques jours. La liste ci-dessous n’étant bien sur pas exhaustive mais simplement une sélection de citations qui m’ont parlé », n’hésitez pas à en partager d’autres dans les commentaires ! Si vous avez envie de lire plus de textes inspirants, je ne peux que vous encourager à lire l’un de ces articles les relations amoureuses en voyage, choix de ses compagnons d’aventure voyager avec ou sans ordinateur. Les citations de voyage Le plus difficile pour un homme qui habite Vilvoorde et qui veut aller vivre à Hong-Kong, ce n’est pas d’aller à Hong-Kong, c’est de quitter Vilvoorde. » Jacques Brel On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. » Christophe Colomb Notre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres avoir le dessus sur votre voix intérieure. Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. Tout le reste est secondaire.» Steve Jobs Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » Oscar Wilde A quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat» Sénèque Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures» Théophile Gautier Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain » Roland Dorgelès Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » Marcel Proust Qu’est-ce qu’en général qu’un voyageur ? C’est un homme qui s’en va chercher un bout de conversation au bout du monde. » Barbay d’Aurevilly En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. » Nicolas Bouvier Les gens ont peur. La peur, c’est l’ignorance. Alors, plus on est éduqué, plus on voyage, plus on parle de langues, moins on est ignorant, donc moins on a peur. La peur, c’est vraiment l’ignorance. » Robert Lepage Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. » Paolo Coelho Voyager, c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme. » Marc Thiercelin Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… » Joseph Kessel Partir, prendre la route, c’est vivre à fond. C’est se fondre dans le paysage. C’est traverser les apparences et s’habituer aux différences. » Jacques Lanzmann J’ai l’esprit casanier et l’instinct voyageur. » Victor Hugo Les voyages sont l’éducation de la jeunesse et l’expérience de la vieillesse. » Francis Bacon Les voyages, ça ressemble à l’amour ! Il y a les amours qui éclairent et ceux qui assombrissent. Tout dépend du cœur qui les vit, et les hommes ont le cœur qu’ils peuvent. » L. Pelletier Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte. » Xavier Maniguet De tous les livres, celui que je préfère est mon passeport, unique in octavo qui ouvre les frontières. » Alain Borer Page suivante encore plus de citations Pages 1 2 3 4 5 NOS CONSEILS Si vous avez lu notre article sur le déclic, vous devez sûrement vous demander, comment nous avons pu réaliser ce tour du monde, un rêve fou ! Ce que je vous ai caché c’est que la première réaction de Guillaume, à l’idée de faire un tour du monde, était mais c’est impossible ! ». Bien sûr, nous avons dû étudier précisément la faisabilité de ce voyage. Avant de prendre notre décision, j’ai réalisé une étude détaillée à travers laquelle je voulais montrer à Guillaume que si c’était possible. Alors, j’ai passé mes nuits et mes weekends, sur des blogs de voyages, pour connaître le budget global nécessaire pour réaliser un an de voyage, à deux, sans travailler sur place et explorer une douzaine de pays. Et surtout, comment le financer. Ce qui a déterminé la date à laquelle nous pouvions partir. Soit 8 mois plus tard. COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES Le meilleur moyen d’optimiser nos économies, était de rentrer chez nos parents afin de minimiser les coûts. Ce qui signifiait, démissionner et quitter Paris pour habiter à Albi Sud-Ouest. Les conditions pour réaliser ce rêve, était de vivre chez nos parents, pour quelques mois, d’accepter tous les jobs possibles et de ne pas faire les difficiles, de refuser 90% des sorties proposées par nos amis et de s’armer de courage pour y arriver. GAGNER DES SOUS SOUS Nous nous sommes, tous les deux, inscrits dans une agence d’Interim et avons accepté des missions à durées variées d’un jour à plusieurs mois. Et voici, la ribambelle de missions que nous avons effectuées, toujours dans la joie et la bonne humeur Vente d’articles de sport, ménage, commercialisation de meubles, livraison de colis, vente en prêt à porter, assistanat laboratoire pâtisserie, service comptoir charcuterie et poissonnerie, vente de fleurs, vente boulangerie, moulage de fromage, préparation de commandes, usine, entraîneur sportif, etc. Nous avons aussi réalisé des vides greniers, pour récolter un maximum d’argent, en allant fouiller dans les greniers de nos familles. Pour garder le courage, il faut penser à la belle carotte qu’il y a au bout, les choses se font ainsi plus facilement. Vous trouverez alors une motivation jamais connue auparavant, croyez-nous. BIEN S’ORGANISER Le budget est un point capital dans ce projet. S’ajoute à cela l’organisation du voyage pur et dur. Il faut donc aussi trouver du temps, beaucoup de temps, pour organiser billets d’avion, itinéraire, vaccins, etc. Lire notre article détaillé sur l’organisation d’un tour du monde et comment prévoir son itinéraire. Partis en solo, en couple ou en famille, les tourdumondistes» ont stoppé net leur périple et précipité le retour, en raison de la crise liée au coronavirus. prise de conscience a été brutale aux quatre coins du monde. Il a fallu rentrer, vite, laisser en plan un bout de rêve et un projet inachevé. Et pas n’importe quel projet, celui d’une vie parfois, pensé, préparé, fantasmé depuis des mois voire des années un tour du monde. Pour les voyageurs qui traçaient leur route dans l'insouciance, le Covid-19 a sonné comme un triste retour à la des frontières, restrictions des déplacements, avions cloués au sol… Autant de mesures qui ont rendu impossible toute forme de voyage. Mais ce n'est souvent que partie remise pour les tourdumondistes». Le Figaro a recueilli le témoignage de trois d'entre eux, un voyageur solo, un couple et une famille.Je rentre avec un petit goût d'inachevé», Maxime Lamand, 29 ans, animateur en colonie de vacancesJ’ai entamé un tour du monde aux sept défis» en octobre 2018. L’idée était de relever sept défis au cours de mon voyage qui aurait dû durer deux ans, comme rallier Dunkerque à Gibraltar sans argent, traverser l’Atlantique en voilier-stop» ou gravir trois sommets de plus de 5000 mètres d’altitude. Mon itinéraire m’a conduit notamment jusqu’aux Caraïbes et en Amérique centrale. En octobre 2019, j’ai quitté la Colombie pour l’Asie où j’ai visité la Corée du Sud, le Népal et l’Inde. Début mars, j’étais au Sri Lanka quand l'épidémie a commencé à devenir une préoccupation cela me paraissait loin, d'autant que le Sri Lanka n'était quasiment pas touché par le Covid-19 [seulement 148 cas recensés au 2 avril, NDLR]. Les nouvelles que je recevais de mes proches à propos de la situation en France m'ont persuadé de prendre le chemin du retour. J'ai rejoint la Turquie, un des pays que j'avais prévu de visiter avant de regagner l'Europe via Chypre. Je souhaitais m'arrêter quelques jours à Istanbul, mais les lieux publics fermaient petit à petit et tout laissait penser que le pays allait être le risque de rester bloqué plusieurs semaines en Turquie ou rentrer en France et abandonner mon voyage ? Il fallait choisir, et vite. La deuxième option me paraissait la plus raisonnable. Après une nuit passée en zone de transit, j'ai pris un vol vers Bruxelles qui ne m’a coûté que 150 €. De là, j’ai rejoint Dunkerque en train. Mon tour du monde s'est donc achevé le 18 mars avec six mois d' lire aussiFrançais bloqués à l'étranger Nous sommes rejetés par les locaux, tels des pestiférés»Je rentre avec un petit goût d’inachevé, mais je ne suis pas particulièrement attristé. Ce que le voyage m’a appris, c’est qu’il faut s’adapter aux circonstances et accepter les imprévus. Quand la situation reviendra à la normale, j’aimerais réaliser la dernière étape que je n’ai pas pu faire rallier la Roumanie à Dunkerque à vélo en empruntant l’EuroVelo 6, dite Atlantique-Mer Noire». Rentrer chez moi à vélo en retrouvant mes proches sur la ligne d'arrivée, c’est le retour que je m’étais relate son voyage sur la page Facebook Un tour du monde aux sept défis». Un deuil des destinations que nous n’avons pas pu faire en famille», Marie Elefteriou, 40 ans, partie avec son mari et leurs deux fillesMarie et sa famille avaient décollé en juillet l'an dernier pour un périple de près de treize mois. Ici en Nouvelle-Zélande, en février, sur la route du mont Cook, le plus haut sommet du pays 3724 mètres. Marie ElefteriouNotre tour du monde était un projet familial auquel nous pensions depuis plusieurs années. Il a démarré le 15 juillet dernier à Johannesburg, où nous vivons Marie Elefteriou est Française et résidente permanente en Afrique du Sud, son mari est Sud-Africain et ses deux filles de 8 et 11 ans ont la double nationalité, NDLR. Notre voyage, prévu sur 13 mois jusqu’en août 2020, devait nous mener dans une dizaine de pays au moins et sur tous les continents hors l’Afrique. Nous l’avions pensé pour avoir beaucoup de liberté à chaque étape, tout en réservant en avance certains billets d’avion, notamment auprès du spécialiste Travel aventure a commencé par la France, l’Espagne puis Madère, avant de se prolonger aux États-Unis, où nous avons sillonné l’Ouest pendant 5 semaines en camping-car. Nous avons enchaîné sur le Mexique et le Panama, une semaine à chaque fois, avant de nous envoler vers la Colombie et l’Argentine un mois et, enfin, l’Océanie. Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande mi-janvier, pour un circuit de 6 semaines. Vers la fin de notre séjour, nous avons commencé à entendre parler pour la première fois de l’épidémie de coronavirus et des mesures de restrictions que prenaient certains lire aussiCoronavirus, voyage et assurance annulation êtes-vous vraiment couvert ?Nos principales sources d’information étaient un groupe privé Facebook dédié aux familles francophone autour du monde qui font le tour du globe, et le forum du site Tourdumondiste ». À ce stade nous n’étions pas inquiets. En Australie, notre destination suivante pour quatre semaines, aucun problème à grande échelle concernant le coronavirus n'était signalé. C’est aussi un pays bien doté en infrastructures de santé. De plus, nous avions souscrit une assurance spéciale pour notre tour du monde. Elle couvrait en totalité notre famille sur le plan médical ou pour un éventuel rapatriement. Enfin, nos billets d’avion pour Hongkong, prochaine étape après l’Australie, étaient échangeables. Nous étions donc plutôt lire aussiLa Nouvelle-Zélande, le paradis des antipodesArrivés à Sydney le 23 février, nous avons profité de la ville avant une étape de 15 jours dans l’ouest du pays, à Perth. Nous sommes ensuite partis vers l’est et Byron Bay pour une balade en camping-car, dans une ambiance qui commençait à se tendre sur le plan sanitaire. Les gestes barrières » se mettaient en place et, à ce stade, la distanciation sociale paraissait situation a brutalement évolué autour du 20 mars, avant de basculer en deux jours des États australiens ont annoncé leur volonté de fermer leurs frontières pour stopper la propagation du virus. Nous avons alors pris la décision de rentrer le plus rapidement possible. Nous avons rallié Sydney par avion, puis réservé le premier vol pour Johannesburg, sur la compagnie Qantas. Elle a finalement affrété un vol supplémentaire un jour avant la date prévue, et nous avons opté pour ces billets, qui nous ont coûté plus de 700 € par personne. Le prix est élevé mais, par rapport à beaucoup de familles qui voulaient rentrer depuis d’autres pays, je pense que nous nous en sommes bien lire aussiRapatriement des touristes Air France en première ligneL’ambiance était particulière dans l’avion, un Boeing 747. Nous étions seulement 40 personnes et avons rempli un questionnaire médical durant le vol. Nous avons atterri en Afrique du Sud le 26 mars, un jour avant le confinement général décrété dans le pays. Du personnel médical est venu dans l’avion prendre la température de chaque passager. Personne n’était fiévreux, et nous avons pu débarquer. Nous avons passé un second contrôle thermique dans l’aéroport, là encore satisfaisant. Je suis Française, mais mon statut de résidente permanente m’a permis de rentrer dans le pays, d'autant que l’Australie, d’où nous venions, ne figurait pas sur la liste des destinations faisant l’objet d’un confinement retour précipité nous donne des sentiments très contrastés. Bien sûr, nous sommes soulagés d’être bien rentrés vu l’ampleur de l’épidémie et les difficultés que nous aurions pu rencontrer. Au lendemain de notre retour nous sommes tous allés nous faire dépister, afin de nous rassurer. Mais il y a pour nous un vrai deuil à faire. Notre voyage en famille devait se prolonger jusqu’à la mi-août. Il y a tant de destinations que nous n’avons pas pu faire… »Nous avons quitté l'Équateur au moment de la fermeture des frontières», Julien Gares, 33 ans, et Chloé Leterre, 30 ans, éducateurs spécialisésEn septembre 2019, nous quittions l'Ariège pour entamer un tour du monde d’un an dans une dizaine de pays. Après l’Asie Népal, Malaisie, Thaïlande, Indonésie et l’Océanie Nouvelle-Zélande, Polynésie française, nous avons mis le cap vers l’Amérique du Sud Chili, Pérou, Équateur. Nous avons pris conscience de l’ampleur de l’épidémie une fois arrivés en Équateur, début mars. L’apparition du premier cas quelques jours plus tôt, le 29 février, a pris de court les autorités locales. Nous avons mis deux heures à passer les douanes équatoriennes depuis le Pérou, car des contrôles sanitaires étaient imposés aux Européens prise de température et questionnaire sur notre itinéraire ou nos éventuels symptômes.À lire aussiCoronavirus les rapatriés français sont-ils contrôlés» dans les aéroports ?En Équateur, nous avons suivi notre programme tout en nous tenant informés via nos proches et les locaux. Sur la route vers la capitale Quito, nous nous sommes arrêtés deux jours dans le Parc national Cotopaxi, où se trouve le plus haut volcan du pays. Une fois à Quito, nous avons compris qu’il était plus raisonnable de rentrer en France sans tarder. Des couvre-feux et des restrictions de déplacement commençaient à entrer en vigueur. Le voyage doit être un plaisir. Dans ces conditions, cela l'était moins. Nous avons donc renoncé à prendre notre vol vers notre prochaine étape, le et Chloé sont partis en septembre 2019 pour un tour du monde d’un an. Ici le volcan Cotopaxi 5897 m, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale équatorienne Quito, début mars 2020. Julien et Chloé Leterre-GaresEn faisant nos recherches, nous avons trouvé des vols Quito-Paris à plusieurs milliers d’euros par personne sur Air France. Les Miles offerts par nos proches nous ont heureusement permis d’obtenir nos billets. Nous avons décollé de Quito le mardi 17 mars au matin, quelques heures seulement avant la fermeture de l’aéroport. À notre grande surprise, à notre arrivée à Paris Charles-de-Gaulle, les contrôles étaient beaucoup plus sommaires qu’à la frontière entre le Pérou et l’Équateur. Nous avons passé les douanes comme en temps normal, sans contrôle sanitaire. Comme le confinement venait d’entrer en vigueur, les douaniers nous ont simplement donné des attestations de déplacement dérogatoire. Après quoi nous avons rejoint la gare de Lyon et un train en direction de lire aussiL'Équateur, des Andes à l'AmazonieNous sommes heureux de ce que nous avons accompli et nous ne regrettons pas cette fin anticipée. Cette situation difficile, nous préférons la vivre auprès de nos proches. Nous sommes surtout tristes pour les personnes que nous avons rencontrées en Équateur et qui nous ont fait part de leur inquiétude vis-à-vis du virus. Quand la situation le permettra, nous nous promettons de découvrir les pays qui figuraient sur notre itinéraire, à savoir le Guatemala, le Mexique et couple relate son voyage sur une carte interactive sur le site Polarsteps. J’écris beaucoup d’articles sur du matériel, je donne beaucoup de petits conseils mais je n’écris pas toujours assez spontanément. Merde alors, ça reste MON blog, je n’ai pas à rougir d’exposer un peu ce qui me passe dans la tête. Quand je suis dans mes pensées, quand je philosophe ou quand je rêve, il se passe tout un tas de choses merveilleuses sans avoir besoin de substances illicites. A la maison ou au travail, j’aime Penser avec un grand P mais le meilleur endroit pour Penser c’est dehors !! Même si plusieurs heures dignes d’un GR20 sont idéales, un peu de course à Pied dans les bois permet des fois de se ressourcer en moins d’une heure. Bon, parfois on me dit que je suis “dans la lune”, une collègue m’a même dit un jour c’est “Euro-disney dans ta tête” mais je ne suis pas dans la lune, je pense, je rêve, je philosophe un peu, ce qui me rend joyeux. Comme je dis parfois, ça ne fait pas de mal de philosopher, ça fait même du bien parfois… Essayez vous verrez !! Mon levé de soleil. Dans cet article, je vais essayer de vous donner une ou deux photos de ce qu’il y a dans ma tête illustré d’un exemple provenant d’un autre bloggeur dont je suis presque amoureux…. Ma vision l’autonomie. Parlons plus concrètement ! J’en ai parfois marre d’être dépendant de mon employeur pour vivre. Parmi les rêves que j’ai dans la tête vivre en “autonomie complète”, non pas m’isoler dans la pampa mais vivre en société dans une maison 100% autonome comme on en voit de plus en plus en Hollande et manger grâce à son jardin et quelques poules. Faire éventuellement des petits boulots à droite à gauche si besoin grâce à ses talents on en a tous, échanger une botte de poireaux contre 2 pots de confitures, etc… En tout cas, vivre un maximum de l’échange de biens plutôt qu’acheter et consommer. S’aider du progrès technique plutôt qu’être contre mais l’utiliser à bon escient. Je pense à un Internet. Un outil qui peut permettre de consommer mieux j’en suis sûr. Les avancées technologiques ne sont pas mauvaises, c’est la façon dont nous les utilisons qui l’est. bla bla bla… dirons les plus sceptiques mais n’oubliez pas… il s’agit d’un rêve qui me procure du bien rien de plus pour l’instant !!! Faire un tour dans le monde. Parmi ces rêves, un autre traverse souvent ma petite tête, celui de tout plaquer pour partir “faire un tour dans le monde”. On parle souvent de “faire le tour du monde” mais je préfère dire “faire un tour dans le monde” car j’ai une vie que j’aime ici, en France, avec ma chère et tendre et Milla, ma fille. Je ne veux pas “consommer le monde” pendant mon voyage mais juste m’évader pour faire un tour quelque part, il y a pleins d’endroits merveilleux sur le globe qui méritent de s’y perdre. Sur le net, les globe-trotters sont de plus en plus nombreux à se lancer à l’autre bout du monde avec leur sac à dos et un blog en poche pour raconter leurs récits. J’en ai deux ou trois dans mes favoris, certains donnent de meilleurs conseils que d’autres mais celui qui me fait le plus rêver tant pour ses aventures que la façon dont il les raconte c’est Alex. Voici LA vidéo d’un tour du monde en 5 minutes qui vous aidera peut-être à choisir votre destination Merci Alex pour le bonheur que tu me procures à chaque fois que je regarde ce film. Sur son blog VIZEO, il détaille le budget pour son tour du monde. 14 000 € tout de même c’est à la fois beaucoup et peu. 14 000 euros c’est le prix d’une petite voiture neuve que beaucoup se payent avec peu de moyens de nos jours. C’est aussi une somme qui est dépensée rapidement alors qu’avec “un petit tour dans le monde” comme j’en parle dans cet article il vous en coûtera beaucoup moins cher et il vous permettra une meilleure immersion dans le pays comme je l’ai fait aux Etats Unis il y a quelques années. Mélange des cultures dans l’Utah USA Grâce au web et à tous ses moyens de dormir gratuitement dans le monde entier, il ne reste plus grand chose à payer dans un voyage à l’aventure mise à part le budget “billet d’avion”. Et encore, il existe aujourd’hui des vols pas chers si on cherche bien la meilleure offre et qu’on s’y prend un peu à l’avance. Alors qu’est-ce que vous faites? Un petit tour ou un grand tour ? Vous partez où ? Quel est votre rêve à vous ? Australie ou Nouvelle Zélande ? L’Australie fait rêver pas mal de monde. Moi j’ai un faible pour la Nouvelle Zélande juste à côté, mon lieu de prédilection pour partir avec ma canne à pêche et mon sac à dos. Voici justement la dernière vidéo d’Alex de VIZEO. J’adore !! Et pour aller plus loin dans le rêve, c’est de voir que les meilleurs aventures permettent de récolter quelques ronds lié à la pub grâce au succès du blog ce qui permet aux plus chanceux de pouvoir faire d’une aventure, une partie de leur vie en prolongeant le voyage. Certains l’ont fait, je suis sûr que c’est possible. Comme un écrivain qui vit des ventes de ses livres, vivre de son blog est pour moi un idéal surtout en vagabondant autour du monde. J’en ai fini pour aujourd’hui. Je vais me coucher pour de nouveaux rêves… mais d’ailleurs un rêve doit il forcément être vécu un jour ? Je ne suis pas sure finalement tant ils nous font vivre paisiblement à eux seuls … No votes yet. Please wait...Voting is currently disabled, data maintenance in progress.

je reve de faire le tour du monde